La loi des grands nombres
Ce soir, un de mes amis m'a expliqué que la drague était aussi régie par la loi des grands nombres... Son exposé, que je trouve plutôt cynique, vaut la peine d'être retranscrit ...
Lisez, et surtout, cherchez l'erreur...
"Tu prends deux mecs dans une soirée. Tu leur donnes pour objectif de coucher à la fin de la soirée avec une nana et tu leur imposes la méthode d'approche
- - Le premier ne devra chercher à discuter qu'avec une seule fille tout au long de la soirée, dans le but de la connaître avant de tenter quoique ce soit.
- - Le second aura le droit d'aborder toutes les filles qu'il rencontrera au cours de la soirée, mais devra se montrer hyper direct: il n'aura pas le droit de prendre le temps de faire connaissance (limite genre: "Tu couches?")
D'après la loi des grands nombres
- - le premier dragueur passera peut-être une soirée exquise à discuter avec une fille dont il découvrira peu à peu l'intelligence, mais finalement, il est très improbable qu'à la fin de la soirée, il remplisse l'objectif assigné...
- - le second dragueur se prendra un paquet de rateaux, passera pour un dragueur à la noix auprès de la grande majorité des personnes abordées (pour savoir ce qu'est un dragueur à la noix, cf le blog de la Souris blonde, à l'URL suivante http://alanoix.over-blog.com ). Mais au bout du compte, sur toute la soirée, il se trouvera toujours une personne pour accepter le deal et le dragueur à la noix aura réussi son pari... "
Mathématiquement, ce n'est pas forcément faux. Mais si on y réfléchit bien, c'est le problème qui est initialement mal posé... Quel est vraiment l'intérêt de coucher à la fin de la soirée? Quel besoin y-a-t-il de chercher à ce point une efficacité maximale (car, à ce niveau, c'est bien d'"efficacité" dont on peut parler) ? Comme explication, je ne vois que l'instinct animal, ce fameux instinct qui peut resurgir derrière tout homme pourtant si propre sur lui...
Zut, quoi! Nous ne sommes tout de même pas des mouches obligées de copuler à tout va pour être assurés de voir nos gênes perpétués sur la génération suivante...
Mon côté un peu trop fleur bleue me perdra... mais je me dis qu'on ne peut certainement pas non plus appliquer le taylorisme à outrance à n'importe quel domaine et j'ai plutôt l'impression que la solidité d'une relation est généralement proportionnelle au temps qu'il a fallu pour la faire démarrer.
Gorgonzolla...
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